Wooflash est un outil fondé sur des principes neuro-éducatifs cités par Steve Masson, dans son livre Activer ses neurones pour mieux apprendre et enseigner. Bien plus efficace que la relecture et le surlignage (John Dunlosky , Katherine A. Rawson et al. (2013)), Wooflash améliore la mémorisation sur le long terme.

Découvrons ces principes utilisés dans Wooflash et ce qu’en pensent les étudiants… 

Notre cerveau, cet OVNI

Le cerveau est un organe qui évolue constamment. Lorsque l’on apprend quelque chose de nouveau, il se transforme. C’est ce que l’on appelle la neuroplasticité. Mais ce n’est pas tout ! Chaque fois que l’on acquiert de nouvelles connaissances, nos neurones deviennent plus connectés, ce qui crée un réseau plus fort et permet aux neurones de communiquer les uns avec les autres plus rapidement et plus efficacement. 

Connaissez-vous la métaphore de la forêt dense ? 

• Dans une forêt dense, pour aller d’un point A à un point B, il faut passer à travers des feuilles et des branches plusieurs fois. 
• Plus on emprunte ce chemin, plus il devient large et facile à retrouver. 
• Si au contraire, on arrête de l’emprunter, la nature reprend ses droits et on a plus de difficulté à le retrouver
• C’est la même chose avec le cerveau ! Pour créer des connexions neuronales, nous avons besoin d’activer et stimuler nos neurones, et ce de manière répétée !

Activation, récupération et répétition espacée

Ces trois principes neuro éducatifs sont au fondement de Wooflash, que nous avons pu mettre en application grâce aux apports de Steve Masson.

1. L’activation des neurones

Elle a lieu lorsque vous captez l’attention de vos apprenants mais aussi lorsqu’ils se rendent acteurs de leur apprentissage. C’est ce que l’on appelle l’engagement actif.

Sur Wooflash, les étudiants ne lisent pas simplement des fiches de révisions, ils répondent activement à des questions.

2. La récupération en mémoire

Lorsque l’étudiant relit son cours, il est dans une posture d’apprentissage passive qui ne force pas la récupération en mémoire. Or, d’après les études de Zaromb et Roediger, le fait de tester les étudiants permet un bien meilleur taux de mémorisation (The testing effect in free recall is associated with enhanced organizational processes. Memory & Cognition, 2010 38(8), 995‑100).

C’est pourquoi, sur Wooflash, il existe une vingtaine de types de questions permettant d’activer la récupération en mémoire des étudiants; parmi lesquelles la célèbre flashcard mais aussi “légendez une image”, “association”, “texte à trou”, etc.

3. La répétition espacée 

Vous n’avez plus aucun souvenir du Théorème de Pythagore ? C’est tout à fait normal. Cela fait trop longtemps que vous n’avez pas revu ce théorème.  

En effet, d’après la courbe d’Ebbinghaus, une information non répétée est oubliée ! (Memory : A Contribution to Experimental Psychology. 2013. Annals of Neurosciences, 20(4))
Cependant, la pente descendante de la courbe de l’oubli peut être adoucie par la répétition de l’information apprise à des intervalles particuliers. C’est pourquoi le mode adaptatif de Wooflash, s’adapte aux besoins individuels des étudiants pour leur proposer à chaque session de révision, les questions auxquelles ils n’ont pas su répondre lors de leur dernière séance.

En conclusion, Wooflash, en utilisant des principes de neuroéducation, améliore la mémorisation à long terme de manière plus efficace que les techniques traditionnelles de révision. Grâce à l'activation des neurones, la récupération en mémoire et la répétition espacée, Wooflash favorise l'engagement actif des apprenants, renforce les connexions neuronales et facilite la rétention des connaissances.