Consciente que la crise du COVID-19 a grandement affecté les étudiants, CY Cergy Paris Université (CYU) a à cœur de leur fournir les ressources nécessaires afin de lutter contre la baisse de motivation, les obstacles à l’apprentissage et le décrochage.

L’équipe pédagogique de l’université recherchait alors une solution d’ancrage des connaissances simple et rapide d’utilisation, qui puisse idéalement être intégrée à l’écosystème pédagogique existant. Elle souhaitait également suivre les résultats des étudiants et mesurer l’impact de l’utilisation de l’application sur leurs résultats réels.

Lorsque l’équipe a proposé l’acquisition de Wooflash à un panel test d’étudiants, 96% des répondants s’y sont déclarés favorables.

L’objectif : dynamiser l’apprentissage en asynchrone

En se tournant vers des pédagogies pouvant profiter des solutions d’hybridation et d’innovation numérique, l’Université de Cergy avait l’ambition suivante :

“Inciter les enseignants à diversifier leurs pratiques pédagogiques afin de dynamiser l’apprentissage notamment en asynchrone du côté étudiant.”

Cet objectif avait entre autre pour sous-objectif de mettre en confiance les enseignants volontaires dans la prise en main d’outils pédagogiques, en leur proposant des solutions simples et ancrées dans leurs habitudes, et ce pour toutes les composantes proposées par l’établissement.

Pour répondre à ces objectifs, l'Université de Cergy a considéré que Wooflash était la solution la plus pertinente comme expérimentation d’ancrage. En effet, un test à l’échelle de l’établissement était facilité par :

• La simplicité d’utilisation de l’outil : certains enseignants l'utilisaient déjà sans accompagnement
• L’accompagnement des équipes Wooflash : elles mettent à disposition des établissements des ressources et formations opérationnelles
• L’adoption déjà importante de Wooclap agissant comme un levier d’adhésion à Wooflash. Wooclap a connu une utilisation croissante au sein de l’université entre décembre 2021 et avril 2022, avec une hausse de 30% du nombre de comptes créés, du nombre d’enseignants actifs et du nombre d’étudiants actifs, et de 54% du nombre d'événements créés sur l’application. Présenter Wooflash comme l’extension de Wooclap a permis d’insister sur le fait que l’écosystème pédagogique s’enrichissait sans s’alourdir outre-mesure. Les enseignants intéressés étaient alors beaucoup plus en confiance quant à l’adoption du nouvel outil.

Analysons en détail l’implémentation de l’outil au sein de l’université de Cergy.

Un déploiement progressif pour une adhésion totale

Afin de ne pas surcharger les enseignants avec un énième outil pédagogique, l’Université a opté pour une mise en place progressive de l’outil.

En juin 2021, le Service Diversification Pédagogique, guidé par Laurence Merdzanovski-Rigollé, Ingénieure Pédagogique à CYU, a pris soin de préparer un panel d’enseignants à une potentielle phase de test de Wooflash, en capitalisant sur l’utilisation grandissante de Wooclap. À la fin du mois de juin, elle a souhaité sensibiliser plus précisément les équipes pédagogiques à l’importance de l’ancrage des connaissances dans l’apprentissage, et à la manière dont un outil comme Wooflash permettait de renforcer cet aspect chez les étudiants. Elle a mis à disposition des enseignants des ressources et des tutoriels, sur la plateforme Moodle de CYU.

La phase pilote de Wooflash a alors commencé et s’est accélérée en début d’année. Elle devrait s’élargir en 2022, afin de passer de 10 enseignants ambassadeurs testeurs à un plus grand échantillon. Tout le long de cette phase pilote, la communication entre les équipes d’ingénieurs pédagogiques, les enseignants et les étudiants testeurs est restée clé dans l’adoption de l’outil au sein de la population de l’établissement.

Après la phase pilote, 96% des étudiants testeurs et 75% des enseignants volontaires se sont dit favorables à ce que l’université fasse l’acquisition de ce nouvel outil numérique.

Enseignants, étudiants et ingénieurs pédagogiques : une réussite complète

Chaque partie prenante du projet d’acquisition de l’outil a pu tirer des bénéfices de celui-ci.

Côté étudiants, les principes de neuro-éducation forts sur lesquels s’appuie l’application - répétition espacée, rétroaction immédiate, apprentissage actif - ont permis d’augmenter leurs performances. Un enseignant testeur a pu observer une augmentation de leur moyenne qui lui semble corréler à l’utilisation de l’outil. Au-delà de l’amélioration des notes, la motivation des étudiants se voit décuplée selon leurs retours. Un cercle vertueux se met alors en place : l’augmentation de leur moyenne, la collaboration entre étudiants via l’application et la facilité d’utilisation sur smartphone ont rendu l’outil numérique très attractif au sein de la population estudiantine.

Côté enseignants volontaires, l’augmentation des performances et de la motivation de leurs étudiants suite à la phase de test les a persuadés de continuer à proposer cet outil.

Enfin, les ingénieurs pédagogiques ont particulièrement apprécié l’accompagnement de

Wooflash permettant de fluidifier le déploiement de l’application.

L’intégration de Wooflash dans l’écosystème pédagogique de CYU

Pour lutter contre le décrochage et re-motiver les étudiants, Wooflash est un outil prometteur. En effet, facile à prendre en main et à intégrer à sa routine de révision, efficace et à portée de main, puisque très utilisé sur smartphone, l’utilisation de l’outil peut vite une habitude de l’étudiant.

Si les professeurs laissaient le choix aux étudiants d’utiliser l’application, un enseignant testeur a choisi d’inciter un peu plus ses étudiants à le faire, en y intégrant des questions prévues à l’examen. Les étudiants ont alors compris tout l’intérêt qu’ils avaient à utiliser l’application.

Un autre professeur a demandé à ses étudiants de proposer des questions à la fin de chaque cours

• pour l’aider à alimenter la banque de questions
• pour permettre aux étudiants de commencer l’ancrage des notions en se questionnant sur le cours et sur ce qu’ils en avaient retenu
• pour améliorer leur implication et la relation enseignant-apprenants

Wooflash s’intégre de manière complémentaire à Wooclap. L’écosystème Wooclap et Wooflash peut permettre aux étudiants un suivi continu qui intéresse CYU en créant de l’interactivité en synchrone grâce à Wooclap, puis en permettant à chacun de réviser à son rythme sur la plateforme de micro-learning Wooflash.

Un projet prêt à grandir

La forte adhésion des premières équipes et des étudiants testeurs à l’outil a poussé les ingénieurs pédagogiques à souhaiter poursuivre le déploiement de Wooflash en 2022 sur un périmètre plus large.

Wooclap et Wooflash pourraient devenir deux outils pédagogiques incontournables pour les 11 composantes de CYU, côté enseignant comme étudiant.

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